Thomas Jefferson Papers
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To Thomas Jefferson from Jean Holker, 12 March 1785

From Jean Holker

Rouen 12 Mars 1785

Sir

Youl be surprised their is no doubt not having heard from me Since my last, the Reason was that the Vessel on Board your Box, was only arrived at this port this Morning, and having a favourable occasion to forward it you, I appleyd to Our directure of the farms, to deliver it me which he has don, and send it by my friend Mr. Guilboud who will deliver it, and a letter he has got under my Sons Cover, from the Congres, as I fancy, for you and my friend Mr. Barcley; but as he is not in paris I fancey, If it is necessary, that my Good friend Doctor Franklin will do the needfull for him. Although I must confes, the affaire is a very disagreeable one indeed.

I shant need to Enter into any detail, as your letter and my Sons will acquaint you of the whole affair, and the leters Mr. Guilboud will present you of the transaction, must convince every honest man that my old friend Samuel Wharton is a bad man indeed.

I am Really sorry for it, as I had the greatest opinion of him, but so it is, and I humble beg youl render Mr. Guilboud every servis in your Power on that head and youl oblige Dear Sir your very humble & Respectful Servant,

J Holker

I am sorry to Inform you, that It is not in the Power of the Directure of the farms to deliver me the Caise, as all preses or objects of that Nature is visited by the first President here and obliged to be forwarded by water to Paris under an acque so the caise will part this day in a bote and when it arrives in Paris will be sent to his Excelence Doctor Franklin.

RC (MHi); endorsed.

The box or caise contained TJ’s copying press (see TJ to Holker, 15 Dec. 1784; Holker to TJ, 22 and 30 Dec. 1784). On 14 Mch. Holker wrote William Temple Franklin: “Mr. Guilboud my Pardner in the Manufacture at St. Sever will bring the Caise and Deliver it to Mr. Jefferson, as he has a letter he Received under my sons Cover from Philadelpha, Directed for MM. Jefferson and Mr. Barcley conserning some desagreeable Business that concerns Mr. Samul Wharton and Our hous here. It is needles to Enter into any Detaile, as Mr. Guilboud will doe it, having Mr. Whartons leters to justefy the transaction, but as Mr. Barcley is not in Paris I must Intreat you my good friend to doe the Needfull for him, and youl very much oblige me” (Holker to William Temple Franklin, 14 Mch. 1785, PPAP). The letter that Holker fancied was from Congress for you and my friend Mr. Barcley must have been the covering letter and commission from the Supreme Court of Pennsylvania to TJ and Barclay of 24 Dec. 1784 (see TJ’s certification of depositions, De St. Pol to TJ, 26 Mch. 1785). Holker’s son’s letter on the whole affair may have been one addressed to Guillibaud & Cie which reads in part as follows: “Au milieu de tous mes Soins et de mes embarras en ce pays, je n’ay point perdu de vue votre reclamation contre Le Sr. Samuel Wharton de cette ville: aprés cent propositions amicales, mais inutiles, je l’ai traduit devant les tribunaux publics, ou j’aurois obtenu Jugement sur sa Personne et ses biens, s’il n’avoit jugé à propos de Contester la Copie translatée de sa lettre que vous m’avés adressée pour former votre titre: J’ai donc eté obligé de solliciter une Commission Juridique pour enquerir sur les faits, sur les Lieux, que J’ay L’honneur de vous adresser sous ce Couvert, afin que Monsr. Guillebaud puisse la presenter en personne aux Commissaires américains actuellement à Paris, et faire avec eux le nécessaire: il n’y aura pas de mal de Joindre L’attestation sur Serment, de L’Extrait des Livres, et la Copie des Lettres du Correspondant dont Le Sr. Wharton a reçu les Marchandises à Nantes où L’Orient, L’une et L’autre Certifiées par les Maires et Echevins des Lieux, comme ayant été faites en leur présence, et en celle du notaire qui y signera également; et le tout, pour être ensuite Légalisé par les Srs. Jefferson et Barclay. Envoyés moy, je vous prie, au plutôt ces pièces, car il n’y a pas un instant à perdre pour se nantir avant qu’une perte totale ne puisse survenir. Je suis actuelement en action Juridique contre notre Sieur Robt. Morris; Le Congrés est intervenu pour solliciter de la Legislature de cet Etat une loi pour faire accelerer le Jugement des Causes pendantes entre lui et moi, sur le chemin public; le quel entrainera les actions particulieres; L’assemblée Générale tiendra le mois prochain, de la quelle J’attends avec quelque fondement, L’accomplissement de mes Voeux à cette occasion, dont J’aurai le plaisir de vous instruire dans le tems. Je pourray alors Juger de L’Epoque absolue de mon retour, pour le quel Je me suis préparé inutilement depuis plus de deux ans sans pouvoir L’Effectuer” (DLC: TJ Papers, 17: 2899; it is dated merely “1785” but evidently was written 12 Jan. 1785). Two days later young Holker wrote Guillibaud: “En addition a Ce que J’ai eu lhonneur de Vous mander par ma lettre du 12 sur des consultations ulterieures avec mon conseil, il nous paroitroit Convenable a l’effet de lever toutes difficultés que Vous fassiez faire une descente Juridique chez Vous pour constater sur le mémorial les offres (faites pour débiter le Sieur Samuel Wharton de Philadelphie) des marchandises a lui Vendues avec la facture d’Icelles, ou que Vous fassiez constater lesdites entrées sur Votre Susdit mémorial a la Jurisdiction consulaire, et que sur Icelles et la prodution de la lettre du S[r] Wharton en reponse a Vos lettres qu’il faudra aussi constater légalement, ainsi que la déposition des Commis de la maison a Ce Sujet, afin sur le tout d’obtenir sentence contre Votre débiteur, et nous en envoyer les duplicatas après les avoir fait legaliser par les maires et echevins et ensuite par Mers. Jefferson et Barclay. II ne serai pas mal non plus [de …] faire certiffier par lesdits Commissaires sur les Copies des Commissions que Vous recevrez par mon entremise qu’on leur a remis la lettre originale pour etre expediée par eux par les packets boats partant de lorient a l’adresse de M. Burd prothonotaire de la Cour Supreme de Pensilvanie a Philadelphie afin que sur l’arrivée des duplicatas Collationés on puisse en Solliciter jugement [L’exament] et qu’on ne puisse le retarder Sous aucun pretexte; observant que la lettre originale et les deux Copies partent par trois packets boats consecutifs et qu’une des Sentences Consulaires accompagne la lettre originale. Ces formalités sont de rigueur dans la loi anglaise avec tout negociant qui conteste son engagement” (Copy of Holker to Guillibaud & Cie., 14 Jan. 1785; DLC: TJ Papers, 12: 1947; endorsed by TJ: “Guillebaud et al vs. Wharton.”). acque: For “acquit à caution,” a discharge or receipt.

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